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Le Portugal a fait un bon match face à la République tchèque...

Cristiano Ronaldo : Oui, je pense que nous avons bien joué. Nous avons démontré que nous étions un candidat au titre.

Paulo Bento ?

C.R : Paulo Bento a fait un excellent travail, non seulement dans la phase finale, mais aussi en phase de qualification. Je pense qu'il fait un travail phénoménal et il y a toujours cru. Il a toujours cru en ses joueurs depuis qu'il a pris les rênes de la sélection et cela paie maintenant avec cette qualification pour la demi-finale.

Vous avez sûrement à l'esprit la finale perdue de l'Euro-2004. Que représenterait une nouvelle finale, huit ans après ?

C.R : Si le Portugal, après huit ans, a l'occasion de jouer une autre finale, c'est le signe que nous avons été en constante évolution. Nous savons que le prochain match sera difficile, mais nous sommes à un pas de la finale.

En 2004, le Portugal avait également affronté l'Espagne... Quels souvenirs vous en reste-t-il ?

C.R : J'ai de bons souvenirs... Je me souviens que nous avions très bien joué... Nous avions gagné grâce à un but de Nuno Gomes. Un Portugal-Espagne est toujours spectaculaire, parce que la sélection espagnole a, et a toujours eu de grands joueurs, et je pense que ce match ne dérogera pas à la règle. Cela se jouera sur des détails et nous espérons que le Portugal sortira vainqueur.

L'Espagne est un pays voisin. Comment voyez-vous la rivalité entre les deux pays ?

C.R : Tout le monde va jouer à fond pour défendre ses couleurs. Ce sera un match "ibérique" très intéressant, où chacun essaiera de gagner. Mais ce sera un dur combat. »

Le Portugal a déjà rencontré l'Allemagne (en phase de poule), un autre prétendant pour le titre. Pensez-vous que l'Espagne est plus forte ?

C.R : Ce sont des équipes complètement différentes, des joueurs différents, une mentalité différente, un style de jeu différent... Une chose est sûre : tout le monde veut aller en finale. Nous devons faire notre maximum.

Comment allez-vous vous préparer pour ce match important ?

C.R : Nous allons nous préparer de la même manière que pour les autres matches. Nous ne faisons pas de différence. Ce sera un match difficile, comme je l'ai dit auparavant. Le Portugal devra être très performant... Mais nous sommes prêts !

Le Portugal dispose de deux jours de repos supplémentaires par rapport à l'Espagne. Pensez-vous que cela pourrait-il avoir une influence sur le déroulement de la rencontre ?

C.R : Non, je pense que trois jours de repos sont suffisants pour n'importe quelle équipe. C'est assez pour récupérer et être en mesure de donner leur meilleur. Je me souviens avoir joué les mercredis et dimanches et j'ai toujours été en forme. Je pense que cela ne peut être une excuse pour qui que soit. Je ne sais pas si, dans la même situation, les Espagnols auraient dit la même chose.

Vous serez privés de Postiga pour cause de blessure ?

C.R : Nous avons perdu un joueur important, qui était en confiance, mais nous avons d'autres attaquants comme Hugo Almeida et Nelson Oliveira. L'un d'eux jouera.

Vous avez parlé de la responsabilité et beaucoup de la pression... Comment gérez-vous la pression ?

C.R : Jusqu'à présent, je ne ressens aucune pression de jouer contre l'Espagne ou contre d'autres équipes, car cela fait partie de ma vie depuis plus de 10 ans, alors je suis habitué.

Le groupe se sent bien. Cette année pourrait être celle du Portugal ?

C.R : Oui, sans aucun doute ! Je crois que tous les joueurs ses sentent concernés et c'est très important. Nous ne sommes pas favoris, les choses se passent bien et nous allons jouer une demi-finale où tout peut arriver. Qui sait si le résultat penchera en notre faveur... Nous ferons de notre mieux pour essayer d'atteindre la finale et ensuite nous verrons.

Quel est le meilleur moment de votre carrière ?

C.R : C'est difficile à dire... Dieu merci, j'ai eu l'occasion de profiter de grands moments, tant en sélection qu'en club, mais il est difficile de choisir.

Y a t-il un quelconque aspect de votre jeu à améliorer ?

C.R : Je pense que nous pouvons nous améliorer dans tous les secteurs...

Etre capitaine de l'équipe nationale est quelque chose dont vous rêviez tout jeune ? Comment vous sentez-vous maintenant avec le brassard ?

C.R : C'est toujours une ambition... et oui, c'était un rêve d'enfant. C'est quelque chose qui me rend extrêmement fier d'être capitaine de ma sélection, pour mon pays... (Fpf)