Jouer contre l'Ukraine, pays organisateur, est-il un inconvénient ?

« Cela peut être un avantage et un inconvénient. Pour l'instant, l'Ukraine a bien débuté l'Euro en gagnant contre la Suède. La pression va être encore plus importante sur ce 2ème match. La pression, soit elle inhibe les gens, soit elle les surmotive. »

Victoire impérative ?

« Comme toujours. Dans ce métier, il faut toujours gagner. On va se préparer pour gagner le match. On attendra le résultat de l'autre match, mais quoi qu'il arrivera demain, le dernier match sera décisif et capital. Surtout s'il n'y a pas de gagnant demain. »

M'Vila, remis de sa blessure à une cheville mais qui n'a plus joué depuis le 20 mai, peut-il débuter ?

« Ce n'est pas une source d'inquiétudes. Il y a une réflexion à mener. Ce soir, on va avoir tous les joueurs à disposition. C'est quelqu'un qui est important dans notre système de jeu. Il a subi une blessure et a eu une saison très très longue. Peut-être que cela lui a fait retrouver de la fraîcheur. Il faudra soupeser ces facteurs et trancher. »

Aligner Olivier Giroud avec Karim Benzema ?

Le sélectionneur explique les raisons de son choix : « Vous avez des opinions. Elles sont différentes des miennes. On travaille depuis longtemps dans un système de jeu. Je ne vous ai pas dit qu’ils ne pouvaient pas jouer ensemble. J’ai dit que c’était compliqué de les faire débuter ensemble. »

Andreï Shevchenko est en pleine forme...

L'arme offensive de l'Ukraine, équipe tombeuse de la Suède, ce sera inévitablement Andrei Shevchenko.  « Il n'a plus ses jambes de 20 ans, mais il est tellement malin, tellement intelligent dans ses déplacements, qu'il arrive à être toujours efficace" a tenu à dire Laurent Blanc. »

La chaleur, un problème pour vos joueurs ?

« On ne va pas se cacher derrière la chaleur. Mais c’est à prendre en compte. Les matchs à 20h45 sont beaucoup plus intenses. Là, je suis allé au stade, c’est un four. »