Laurent Blanc a reconnu vendredi qu'il a fallu "beaucoup s'impliquer" pour calmer les esprits dans les rangs et se re-concentrer sur le prochain match.

« Quoi qu'on en dise, même s'il y a eu des secousses après le match de Kiev, le paradoxe, c'est qu'on est qualifiés. Il y a des réactions à chaud qui font que la température monte. Mais, on a un match à préparer, fort intéressant et excitant contre l'Espagne », a déclaré le coach des Bleus.

Avant d'ajouter : « Il faut du temps pour apaiser tout ça. Mais il y a un coup à jouer contre l'Espagne, à conditions de ne pas oublier les fondamentaux, notamment les devoirs collectifs comme face aux Suédois. Si tu défends bien, si tu combats, si dans les vingt ou trente premières minutes tu démontres que, dans le jeu, tu es présent, tu vas avoir ta chance. Mais d'abord, il faut remplir ces paramètres, sinon tu risques d'être punis. »

« Jouer contre l'Espagne, ça veut dire que tout le monde joue, on est obligé de faire un grand match. »